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Les règles douloureuses ou dysménorrhées sont un problème fréquent chez les femmes. Pour 20% d’entre elles, les règles s’accompagnent de douleurs très violentes, notamment chez les jeunes filles. Les dysménorrhées dites fonctionnelles s’atténuent généralement avec l’âge et après la grossesse.
Les règles douloureuses se manifestent généralement par des douleurs localisées dans le bas ventre. Elles irradient vers le bas du dos et la face interne des cuisses. Elles s’accompagnent parfois de nausées, vomissements, céphalées, diarrhées ou constipation. Ces douleurs régressent généralement à partir du deuxième jour des règles.
A lire également : La fiche conseil IllicoPharma sur les nausées et les vomissements.
C’est l’augmentation de l’activité des prostaglandines de l’endomètre qui engendre les douleurs des règles. Le myomètre, muscle souple composant la paroi de l’utérus, stimulé, se contracte plus fréquemment et provoque des spasmes douloureux.
Outre l’hérédité et la puberté précoce, certains facteurs de risque sont connus : le tabac, l’alcool, le stress, le manque d’activité physique augmenteraient les douleurs de règles.
Le paracétamol peut être utilisé mais il est souvent insuffisant. L’ibuprofène, notamment en forme Flash (NurofenFlash, Nurofen Tab, Advil Caps de Pfizer, Spedifen de Zambon…) sera plus efficace. L’aspirine par contre est déconseillée car elle augmente les saignements.
Le phloroglucinol (Spasfon) peut être utilisé en complément pour ses propriétés antispasmodiques.
On peut diminuer la douleur des règles en appliquant de la chaleur dans le dos ou sur le ventre (Actipoche chaud/froid). La chaleur a des effets décontracturants.
En cas d’inefficacité de ces traitements, il est important de consulter. Le médecin vérifiera l’absence de pathologie (endométriose, kyste ovarien…) et pourra prescrire un progestatif ou une pilule contraceptive. Les oestroprogéstatifs empêchant l’ovulation diminuent l’importance des règles et les douleurs qui y sont associées sont soulagées.
Toutefois, si les douleurs ne disparaissent avec la prise de médicaments antidouleur ou persistent même à la fin des menstruations, il est fortement recommandé de consulter un médecin puisqu'il peut s'agir d'un éventuel signe de maladie gynécologique.
Source : passeportsante.net