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L’incontinence urinaire est définie comme une fuite involontaire ou une perte accidentelle d’urine. C’est une affection fréquente, souvent mal acceptée par les patients, qui en parlent avec réticence à leur médecin ou leur pharmacien. Il existe pourtant des moyens d’améliorer le quotidien de ces personnes.
L’incontinence urinaire est une pathologie dont les caractéristiques diffèrent chez l’homme et chez la femme. Les femmes sont nettement plus touchées, la fréquence augmente aussi avec l’âge. 30% des femmes de plus de 70 ans sont concernées par le problème. Les accouchements, les grossesses et la ménopause sont des facteurs de risque.
Chez la femme, il existe trois types d’incontinence :
- L’incontinence d’effort : c’est la plus fréquente. Elle survient en soulevant une charge, en toussant, en éternuant, en riant ou en faisant du sport. Elle est due à un relâchement du sphincter urinaire et des muscles du périnée. Les changements hormonaux contribuent à ce relâchement. Les accouchements augmentent le risque d’incontinence urinaire surtout s’ils sont nombreux et si les bébés sont gros.
- L’incontinence par impériosité : elle se manifeste par des envies pressantes et incontrôlables. On l’observe chez la femme de plus de 65 ans. Elle est causée par une trop grande sensibilité de la vessie qui se contracte alors qu’elle n’est pas pleine provoquant une envie d’uriner. Elle est parfois liée à une maladie : infection urinaire ou vaginale, calculs urinaires, polype dans la vessie. Des causes neurologiques peuvent aussi être à l’origine : sclérose en plaques, maladie de Parkinson.
- L’incontinence mixte : elle associe les deux formes d’incontinence.
Chez l’homme, il existe aussi différents types d’incontinence urinaire :
- L’incontinence par regorgement : elle est la plus fréquente. Elle se manifeste par des envies fréquentes d’uriner associées à de faibles jets urinaires souvent suivis de quelques gouttes retardataires. Elle est la conséquence de la difficulté à uriner à cause d’un obstacle, le plus souvent une hypertrophie de la prostate.
- L’incontinence par impériosité : il s’agit d’une fuite involontaire d’urine. L’homme ressent un besoin urgent d’uriner et ne peut se retenir.
- L’incontinence d’effort : elle est surtout observée après une chirurgie prostatique.
- L’incontinence neurogène est observée dans certaines maladies neurologiques.
Chez la femme, il faut faire travailler les muscles du périnée pour augmenter leur tonus. Il est important de faire une rééducation périnéale après les accouchements. Il faut éviter les sports qui forcent sur le périnée comme la course à pied, le saut, le volley, ou la musculation et limiter l’alcool, le thé et le café qui stimulent l’envie d’uriner. Il faut éviter de trop boire le soir sinon la vessie sera tendue pendant la nuit.
Pour prévenir l'incontinence chez l'homme, il est conseillé d'éviter et de traiter tous les troubles liés à la prostate comme la prostatite comme le souligne le site Passeport Santé.
Si l’incontinence est liée à la ménopause, un traitement hormonal peut être prescrit. De l’électro-stimulation peut être utile pour faire travailler le périnée. Si les muscles du périnée sont trop relâchés, une intervention peut être envisagée. Pour traiter l’incontinence par impériosité, des traitements anticholinergiques peuvent être prescrits pour réduire la fréquence et le volume des urines.
Il existe à l’heure actuelle des produits très performants, discrets et confortables. Ils allient sécurité grâce à leur capacité d’absorption et confort pour éviter les irritations. Les laboratoires Hartmann proposent ainsi des protège-slips, des protections ou des changes complets pour tout type d’incontinence comme les gammes Confiance, Confiance for Men, Molicare ou encore Mobil.
Sources : attitude-prevention.fr ; mdm-france.com