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L'algodystrophie est une inflammation d'une articulation qui a subi un traumatisme. C'est une infection handicapante, très douloureuse et difficile à soigner. Elle concerne des personnes de 35 à 65 ans; les femmes sont souvent les plus touchées.
L’algoneurodystrophie ou algodystrophie est un syndrome douloureux, souvent associé à des signes trophiques et vasomoteurs. Cette affection fait suite à un traumatisme. La progression est spontanément favorable, pouvant toutefois se prolonger de 6 mois à 2 ans. Les causes de l'algodystrophie sont mal connues. Dans 60% des cas, un traumatisme est le facteur déclenchant : intervention chirurgicale osseuse, fracture, luxation, entorse. Ce traumatisme aurait occasionné un dysfonctionnement au niveau du système nerveux, puis créé une carence de vascularisation sur la zone touchée, engendrant des changements à l’origine des douleurs. Dans 5% des opérations de la main et 20% des opérations du poignet, l'algodystrophie est une complication. Un terrain anxio-dépressif augmente les risques d'algodystrophie. D’autres facteurs peuvent aussi provoquer son apparition comme un accident vasculaire, un infarctus, des troubles vasculaires, la maladie de Parkinson, des tumeurs cérébrales ou le zona.
La maladie évolue en 2 phases:
- la phase chaude: elle dure de plusieurs semaines à plusieurs mois. La maladie est caractérisée par une douleur intense de type brûlure ou décharge, permanente, y compris la nuit, aggravée par les mouvements, mêmes minimes. L'oedème est important, la peau est chaude et présente une hypersudation. Les mains, les pieds, les poignets, les chevilles, les genoux peuvent être touchés par l'algodystrophie.
- la phase froide: elle suit la phase chaude. Le membre est froid, la peau pâle et lisse. L'oedème diminue, l'articulation se raidit. On peut observer une déminéralisation osseuse.
La localisation et le degré d'atteinte sont variables. L'algodystrophie peut durer jusqu'à 2 ans et guérir spontanément sans laisser de séquelles, mais les formes les plus graves durent plus longtemps et aboutissent à une invalidité partielle ou totale avec un enraidissement et une perte de force de l'articulation ainsi que des douleurs chroniques.
Aucun traitement particulier n’est préconisé pour l’algodystrophie. L’association de soins de kinésithérapie avec certains médicaments aide à atténuer la douleur, mais aussi à conserver la mobilité des articulations. De fait, le traitement de l'algodystrophie consiste à soulager la personne malade par des antalgiques et/ou des anti-inflammatoires de type AINS. En homéopathie, on conseillera des granules de bryonia, arnica et symphitum des laboratoires Boiron. En phytothérapie, la prêle d'Arkopharma (Arkogélule prêle) est conseillée pour son action reminéralisante. Des séances de kinésithérapie douce ou d'osthéothérapie ont de très bons résultats.
On recommande une supplémentation en vitamine C après une fracture ou lors d'une chirurgie osseuse pour diminuer le risque d'algodystrophie. Ces traitements sont fiables lorsqu’ils sont commencés tôt après la manifestation du syndrome. Ils réduisent sa propagation, et parfois, parvient même à éliminer les signes extérieurs. Un programme d’exercice de réadaptation aide aussi à garder les membres touchés actifs et favoriser la circulation sanguine. Ces exercices permettent ainsi d’améliorer la force et la souplesse des membres atteints. Le traitement par « neurostimulation électrique transcutanée» ou STENS est une autre option à envisager pour soigner l'algodystrophie. Cette technique, datant des années 1970, consiste à envoyer, grâce à un appareil spécifique, de petites décharges électriques dans les nerfs afin d’atrophier la douleur.
Sources : passeportsante ; ohmymag ; onmeda.