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L'herpès génital fait partie des Infections Sexuellement Transmissibles ou IST. En forte progression depuis 10 ans, il concerne aujourd'hui près de 2 millions de personnes en France. L'OMS estime que dans le monde, l'infection touche 417 millions de personnes environ, dont 11 % serait âgé de 15 à 49 ans.
Deux types de virus, le HSV-1 et le HSV-2 peuvent être à l'origine de cette infection sexuellement transmissible couramment appelée « herpès ». Fréquent, le virus Herpes simplex de type 1 ou HSV-1 se transmet via un contact des muqueuses buccales et déclenche des infections autour ou à l'intérieur de la bouche. Ces infections sont dits « herpès labiaux ou orofaciaux ». Le virus Herpes simplex de type 2 ou HSV-2 est quant à lui, exclusivement transmis par voie sexuelle. Il est à l'origine des infections anales ou génitales, connues sous le terme « herpès génital ». Cette infection chronique peut néanmoins être également provoquée par un HSV-1, transmis dans la zone génitale à la suite de rapports oro-génitaux. Cette infection survient dans la majorité des cas à l'âge adulte.
Aujourd'hui très répandu dans le monde, l'herpès génital se manifeste par l'apparition de vésicules sur les organes génitaux. Transparentes, petites, mais particulièrement douloureuses, ces vésicules contiennent un liquide, infesté de virus. Visibles pendant 5 à 10 jours environ, elles disparaissent généralement durant plusieurs mois avant de se manifester à nouveau, par poussées. Même avec un traitement approprié, le virus ne meurt pas. Une fois dans l'organisme, il se développe dans la zone de pénétration avant de se loger dans un ganglion nerveux. Les virus y resteront inactifs, jusqu'à ce qu'un facteur déclenchant les réactive. Lorsque les virus sont en période d'inactivité, les médicaments ne servent strictement à rien. Lorsqu'ils se manifestent en poussées, les traitements soulagent les douleurs, mais ne les éliminent pas. Dans de rares cas, le virus peut être la cause d'une encéphalite ou d'une méningite.
L'herpès génital se transmet le plus souvent, à travers des rapports sexuels anaux ou vaginaux non protégés, avec une personne déjà infectée. Au moment des relations, le virus pénètre dans le corps soit par la muqueuse, soit par les différentes lésions microscopiques présentes sur la peau. Les vésicules étant surtout composées de virus, elles sont particulièrement contagieuses. Le risque d'éclatement dû au contact physique est très élevé. Le taux de contagion ne diminue que lorsque les lésions sont complètement desséchées. Attention, les virus de l'herpès peuvent se propager assez aisément pendant les rapports, ceci, même si aucune pénétration n'a lieu. Il faut en effet savoir que les virus dans le corps peuvent se réactiver sans provoquer de symptômes apparents. Un rapport sexuel dans lequel il y a contact entre le sexe et la bouche peut également favoriser la transmission du virus de l'herpès labial aux organes génitaux.
Pendant les rapports, il est de ce fait recommandé de toujours se protéger en utilisant des préservatifs. Très pratiques, les préservatifs Durex ont l'avantage d'offrir une protection optimale aux partenaires tout en leur permettant de profiter de plaisirs sexuels intenses. Selon les envies de chacun, notre pharmacie en ligne Illicopharma propose des préservatifs Durex extra fins, effet seconde peau, des préservatifs lubrifiés et perlés, des préservatifs aromatisés et bien d'autres. Le choix est très large. Contrairement à d'autres types d'infections, l'herpès génital ne peut pas être transmis de façon indirecte. Les objets comme le siège des toilettes, utilisé par une personne infectée ne sont pas contagieux. En effet, les virus de l'herpès ne peuvent pas survivre en dehors de l'organisme humain. Ils ne peuvent par ailleurs pas être contractés via l'eau de la piscine ou du bain.
La transmission du virus de l'herpès génital peut parfaitement avoir lieu entre mère et enfant. Si le virus est actif lors de l'accouchement, la transmission est possible. La césarienne seule peut protéger le nouveau-né du contact avec le virus, qui d'ailleurs peut être mortel chez les bébés. Le risque de transmission reste néanmoins faible, si, la mère a eu l'infection bien avant de tomber enceinte. La maman aura en effet eu suffisamment de temps pour développer des anticorps et les transmettre au fœtus. En revanche, ce risque est élevé si la mère a contracté le virus au cours de sa grossesse, notamment pendant le dernier mois. Son système immunitaire n'étant pas encore suffisamment développé, l'organisme du bébé ne pourra tout simplement faire face à l'infection.
Plusieurs signes avant-coureurs peuvent se manifester avant une crise d'herpès génital. Des maux de tête accompagnés ou non de fièvre, une hyper sensibilité, des sensations de démangeaisons et de picotements au niveau de la zone intime peuvent selon les cas, se manifester 1 ou 2 jours avant l'apparition des vésicules. La « première poussée » constitue la première manifestation de l'infection. Elle a généralement lieu entre 2 à 6 jours après la contagion et provoque les mêmes signes que ceux avant-coureurs, mais avec plus d'intensité néanmoins. Il est cependant à noter que dans plus de 20 % des cas, cette première phase est asymptomatique et passe de ce fait complètement inaperçue. Une fois les symptômes disparus, le virus remonte les nerfs situés à la base de la colonne vertébrale et entre dans la seconde phase de son développement dans le corps, celui de la « période de dormance ».
Logé dans un ganglion, il entre en inactivité et attend qu'un élément déclencheur vienne le réveiller pour provoquer à nouveau une poussée. La grande majorité des personnes touchées par un herpès génital présente au moins une « récurrence avec symptômes » durant la première année qui suit sa première poussée. Une récidive des lésions, 4 à 5 fois au cours de l'année, peut avoir lieu. Les crises diminuent généralement les années suivantes. Elles se font non seulement plus rares, mais elles sont également moins graves. Fréquentes chez les personnes affectées par un virus VHS-2, les « réactivations silencieuses » sont des périodes pendant lesquelles le virus est actif, mais ne provoque néanmoins pas de symptômes visibles.
Les vésicules de l'herpès génital apparaissent dans la plupart des cas, de manière groupée et forment « un bouquet ». Lorsqu'elles se rompent, elles constituent de petits ulcères à vif avant de se transformer en croûtes. La guérison prend généralement quelques jours, mais lorsque tel est le cas, la peau est laissée nette, sans aucune cicatrice. Chez les femmes, les vésicules de l'herpès se forment surtout au niveau de l'entrée du vagin, du col de l'utérus, des fesses, de la vulve et de l'anus. Le contact de l'urine avec les plaies est par ailleurs très douloureux. Chez les hommes, les poussées apparaissent sur l'anus, les cuisses, les fesses, le scrotum, le pénis et dans l'urètre.
En attendant d'avoir rendez-vous chez un professionnel de santé, plusieurs gestes essentiels permettent de protéger la personne infectée et son partenaire éventuel en cas de poussée. Lorsque des vésicules apparaissent sur la peau, il est en effet recommandé d'éviter à tout prix d'avoir des relations sexuelles, qu'elles soient anales, génitales ou orales. Il est essentiel d'attendre la disparation totale des symptômes et la guérison des lésions. Il est par ailleurs primordial d'éviter de toucher les lésions. Ceci limitera les risques de propagation des virus sur d'autres parties du corps. Si un contact avec la lésion a lieu accidentellement, il est important de bien se laver au savon avant de désinfecter la peau. Les lésions doivent entre autres être maintenues sèches et parfaitement propres.
Pour soulager la douleur liée à une crise, il est conseillé de nettoyer les lésions avec un peu de sulfate de magnésium. En plus de calmer les sensations douloureuses, ce composé naturel permet également d'aseptiser les lésions. Les poches de glaces sont également d'une grande aide dans le cas de douleurs importantes. Il faudra par ailleurs privilégier le port de vêtements en fibres naturelles, avec idéalement une coupe ample. En cas de douleur à la miction, il est recommandé de verser un peu d'eau tiède sur la zone douloureuse avant d'uriner. Uriner sous la douche, au moment de sortir de celle-ci constitue également une bonne alternative. Attention, quelles que soient les gênes ressenties suite à une irritation ou une démangeaison de la peau, il est important d'éviter autant que possible de gratter les zones infectées.
Pour optimiser l'efficacité des traitements contre l'herpès génital, il est conseillé d'aller consulter un professionnel de santé dès que les vésicules apparaissent. L'établissement du diagnostic sera d'autant plus facile que le médecin peut facilement prélever un échantillon de liquide dans les vésicules. Un traitement pris dès l'apparition des premiers symptômes permet en outre de réduire considérablement la durée des crises. Les médicaments prescrits dans le cadre de crises ponctuelles et de crises peu fréquentes sont les mêmes. Les doses tout comme la durée du traitement changent néanmoins en fonction de l'intensité des douleurs et de la manifestation des vésicules. Dans 85 à 90 % des cas, les médicaments donnés par les professionnels de santé permettent de réduire le nombre de crises et le risque de transmission. Les médicaments destinés à traiter l'herpès génital sont uniquement accessibles sous ordonnance médicale.
Il existe des antiviraux pris par voie orale pour réduire la durée et la fréquence des poussées. L'application d'une crème à base de cortisone et d'antiviraux aide aussi à réduire de façon significative la douleur, les démangeaisons et la sensation de brûlure. Jusqu’à aujourd’hui, aucun traitement n’éradique complètement le virus, qui reste dans le ganglion nerveux entre deux crises.
Les facteurs assimilés à la séropositivité HSV-2 et à une infection génitale HSV-1 sont très variés comme l'indique la Société française de dermatologie et pathologies sexuellement transmissibles. Le premier facteur de risque évoqué lorsqu'il s'agit d'herpès génital est le rapport sexuel non protégé. Avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires différents présente également un risque important de transmission. Si toutes les personnes concernées ne sont pas infectées, il n'y pas de risque de contagion. Néanmoins, le fait d'avoir des relations avec une autre personne différente à chaque fois accroît le risque de tomber en fin de compte sur un partenaire malade, et de contracter le virus. Les personnes dont le système immunitaire est déjà affaibli par une maladie grave, un VIH ou une transplantation d'organe sont également plus sensibles au risque de contagion. Les hommes ont plus de risque de transmettre l'infection génitale aux femmes que le contraire. Lorsque le virus est inactif, plusieurs facteurs peuvent le réveiller et favoriser l'apparition d'un bouquet de vésicules.
Ces facteurs, ce sont entre le stress, les menstruations, la fièvre, une intervention chirurgicale, la friction vigoureuse de la peau et l'ingestion de certains types de médicaments, utilisés notamment dans le soin des cancers.
Quelles mesures préventives sont à prendre ?
Le seul moyen de se protéger efficacement du virus de l'herpès génital reste le port de préservatif, à chaque rapport sexuel, surtout si la personne a déjà été infectée. Une personne infectée porte en effet le virus en elle, tout au long de sa vie. Elle s'expose par ailleurs à des risques de récurrence, d'où l'importance de se protéger et de préserver ses, son ou sa partenaire (s) sexuel(les). Les préservatifs pour hommes ne protégeant néanmoins pas les zones aux alentours des appareils génitaux, l'utilisation de préservatif pour femmes, plus recouvrant, est une bonne alternative. L'usage de digue dentaire lors d'activités sexuelles orales est par ailleurs recommandé. Si la personne porte déjà le virus, il lui est conseillé d'éviter au maximum toute exposition à des facteurs déclenchants.
Une observation attentive des ressentis avant une poussée peut d'ailleurs faciliter la détermination des facteurs déclenchants chez une personne. Renforcer son système de défense immunitaire peut également contribuer à se préserver des risques de réactivation du virus. Une alimentation saine, la pratique d'une activité physique régulière, un sommeil suffisant : il s'agit de stimuler l'immunité en menant un mode de vie équilibré. Il existe également des associations gérées par des professionnels de santé qui mettent en place des programmes d'informations et de sensibilisation et qui peuvent aider efficacement les personnes déroutées dans un premier temps lorsqu'elles apprennent être porteuses de la maladie.
Sources : passeportsante ; 20minutes