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De nos jours, la contraception est un moyen pour beaucoup de femmes de contrôler leur fertilité et de limiter les grossesses. Pour ce faire, plusieurs méthodes ont été conçues afin que cette contraception puisse être adaptée selon l'âge ou le besoin.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, la contraception est l'usage d'agents, de méthodes, de procédures ou de dispositifs ayant pour but d'éviter ou de diminuer la probabilité de conception. En d'autres termes, la contraception désigne l'utilisation de moyens pouvant empêcher la grossesse à la suite d'un rapport sexuel. Elle est souvent intégrée à un ensemble de stratégies de limitation des naissances et fait partie des méthodes mises en œuvre dans le cas d'une planification familiale. La contraception est une pratique qui remonte déjà à l'Égypte antique. À cette époque, un mélange de dattes, de miel et d'épines d'acacias broyés appliqué sur un tampon de fibres à mettre dans le vagin était d'usage. Selon des recherches biologiques, l'acide lactique fermenté contenu dans la gomme arabique, une sorte de latex de l'épine d'acacia, faisait effet de spermicide. Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
En France, une grande majorité des femmes en âge de procréer utilise un moyen de contraception afin d'éviter la grossesse. Selon l'institut national d'études démographiques, sept femmes sur dix de 15 à 49 ans seraient concernées par l'usage de contraceptifs et seulement 3 % en évitent l'utilisation pour des raisons médicales, d'éthique ou religieuses. La méthode la plus courante reste la pilule, bien que les pratiques actuelles soient diversifiées. Si le choix de méthode de contraception demeure large, pour un grand nombre de femmes, le manque d'informations empêche cependant le recours à d'autres méthodes. De plus, la plupart des jeunes de 16 à 25 prennent difficilement conscience de l'incapacité de la pilule à les protéger contre les maladies sexuellement transmissibles ou MST. Selon des sondages, 22 % des femmes pensent que la pilule rend stérile. 50 % estiment que l'usage du stérilet doit se faire au moins après la première grossesse tandis que 64 % considèrent qu'il existe des périodes sans risque durant le cycle de la femme.
Actuellement, un large choix de méthodes contraceptives permet aux femmes de choisir sa contraception. Ces méthodes se déclinent en différentes catégories selon la durée d'emploi, le mode d'action chimique ou mécanique et la voie utilisée, générale ou locale. D'abord, lorsqu'il s'agit de dispositifs intervenant au niveau de l'utérus et du vagin, cela concerne la contraception à action locale. Cette dernière concerne souvent les méthodes de contraception sans hormone. Les méthodes employées au niveau du vagin sont alors ponctuelles, c'est-à-dire, qu'elles sont utilisées uniquement lors d'un rapport sexuel. Nous pouvons ici citer le préservatif, un étui souple et mince à base de polyuréthane ou de latex, imperméable au sperme, aux sécrétions vaginales et au sang. Ce dispositif appelé aussi condom est le seul pouvant protéger contre les infections sexuellement transmissibles ou IST. Substance à visée contraceptive s'attaquant aux spermatozoïdes, le spermicide inhibe quant à lui l'enzyme permettant aux spermatozoïdes de s’infiltrer dans la zone pellucide de l'ovocyte. Présenté sous forme de tampons, de crèmes, d'éponges ou d'ovules, le spermicide est utilisé avant un rapport sexuel.
Considéré comme un mode de contraception mécanique, le diaphragme est un dispositif fait d'un dôme en silicone, tendu par un anneau en nylon souple ou en métal. Il se place contre le col de l'utérus et est souvent associé à un spermicide. La cape cervicale est un autre dispositif à action locale à placer également sur le col de l'utérus. Non seulement elle entrave le passage des spermatozoïdes, mais elle les détruit par la même occasion. Il y a enfin le stérilet ou dispositif intra-utérin qui est à mettre en place à l'intérieur de l'utérus. En cuivre et polyéthylène, il agit comme spermicide et, il obéit au même principe que les patchs à effet antiovulatoire et la pilule. Parmi ces contraceptifs, le spermicide et le préservatif sont à usage unique tandis que l’utilisation de la cape verticale et du stérilet peut être prolongée sur plusieurs années. Par exemple, le stérilet peut être maintenu entre 4 à 10 ans en fonction des modèles. Enfin, l'anneau vaginal passe par la voie vaginale. À la différence des dispositifs à action locale, cet anneau diffuse durant trois semaines à 35 jours une dose suffisante de progestatif et d'œstrogène.
Ensuite, il y a les méthodes médicales par voie générale. Il s'agit généralement de médicaments destinés aux femmes. Cette autre forme de contraception féminine passe par l'usage de substances hormonales comme les progestatifs et l'œstrogène. Parmi ses méthodes, il y a la pilule, l'implant contraceptif hormonal, le patch contraceptif. Ces médicaments peuvent être administrés de manière différente. La voie cutanée est utilisée pour permettre au timbre contraceptif ou patch de diffuser par voie transdermique une hormone œstroprogestative. L'implant contraceptif hormonal se fait par voie sous-cutanée. Ce bâtonnet en plastique est un réservoir de 4 cm de long chargé de substance progestative. Il y a également l'administration orale lorsqu'il s'agit de la pilule. Pour les progestatifs injectables, ils se font par injection intramusculaire. Cette méthode utilise le même principe que l’implant contraceptif hormonal. Elle entraîne le blocage de l'ovulation, atrophie l'endomètre pour empêcher la nidation et rend épaisse la glaire cervicale. Ceci joue alors le rôle d'obstacle mécanique lors des passages des spermatozoïdes.
Pour terminer, les méthodes chirurgicales sont aussi efficaces comme contraceptifs. Le but est de réduire étroitement le cheminement de gamètes à l’extérieur des gonades. Chez la femme, c'est une intervention consistant à ligaturer les trompes. Contrairement à d'autres méthodes, la ligature des trompes est souvent irréversible. Il existe en effet peu de possibilités de tomber enceinte même si la perméabilité des trompes a été restaurée.
Avec les méthodes actuelles, la pilule du lendemain est très utilisée. Appelée contraception d'urgence, elle est utilisée post-coïtal dans le cas d'une défaillance dans l'usage d'un préservatif ou d'oubli de la pilule.
De nos jours, la France compte parmi les pays proposant le plus grand nombre de moyens de contraception féminine. Outre la pilule, nos pharmaciens d'Illicopharma vous proposent sur notre site internet quelques produits contraceptifs. Parmi ceux-là, les préservatifs de la marque Durex sont de très bons moyens de contraception et une solution efficace pour prévenir les IST. Durex propose par exemple le préservatif Classic Jeans. Proposé en boîte de 24 pièces, ce préservatif d'un diamètre moyen de 56 mm est lubrifié avec un produit couvrant l'odeur naturelle du latex. Il est aussi doté d'un réservoir et de la forme profilée Easy-On afin de faciliter la mise en place. Conçu pour que les partenaires puissent partager le maximum de plaisir, le préservatif Orgasmic de la marque Durex dispose de formes perlées et nervurées, ce qui amplifie les sensations. Sa forme profilée rend également la mise en place plus aisée. Ces deux types de préservatifs sont tous deux enduits de lubrifiant non spermicide. Parmi les préservatifs destinés aux femmes, vous trouverez sur le site d'illicopharma le préservatif féminin Femidon du laboratoire Terpan. Il est formé de deux extrémités, dont une est introduite dans le sexe et l'autre à placer sur le contour du vagin. Tout en renforçant le plaisir durant le rapport, ce préservatif protège de la grossesse et des maladies sexuellement transmissibles. Contrairement au préservatif destiné aux hommes, le Femidon est plus souple et plus ample. Il s'adapte par ailleurs à toutes les tailles. En l'installant, il faut l'étirer au fond du vagin avant de mettre l'anneau sur le pourtour de la vulve vaginal avant tout rapport sexuel. Conditionné par 3 dans chaque boîte, ce préservatif est sans latex.
Parmi les spermicides proposés, vous trouverez la crème Alpagelle en tube de 80 g avec applicateur de la marque Pharma Développement. Cette crème contient du chlorure de Miristalkonium, un principe actif ayant un effet inhibiteur et destructeur des spermatozoïdes. À usage local, elle s'applique dans le vagin avant un rapport sexuel. Son effet est immédiat. Cependant, elle perd son efficacité si l'un des partenaires a effectué préalablement une toilette intime avec du savon. En cas d'ulcération génitale ou de plaie, ce produit est aussi à proscrire. La crème vaginale avec applicateur Pharmatex 1,2 % de la marque Innotech International possède également les mêmes vertus. Ce contraceptif local est à déposer au fond du vagin avant le rapport. Son effet est immédiat et dure 10 h. Il est toutefois préconisé de l'appliquer avant chaque rapport pour s'assurer de son efficacité. La crème est composée de Benzalkonium chlorure, un principe actif provoquant l'éclatement de la membrane du spermatozoïde et ainsi sa destruction. Ce produit existe également sous forme d'ovules. Les ovules Pharmatex 18,9 mg sont conditionnés dans une boîte de dix unités. Ils sont disponibles en ligne et sans ordonnance. En ovule, mini ovule ou capsule, ce contraceptif est à placer au fond du vagin 10 minutes (capsule) et 5 minutes (ovule) avant tout rapport. Son effet est de 4 heures, mais afin de limiter les risques, il est à renouveler avant chaque rapport.
Concernant le Norvelo, du laboratoire HRA Pharma, aussi appelée pilule du lendemain, il s'agit d'un contraceptif oral à base de lévonorgestrel. Ce progestatif de synthèse a pour fonction de bloquer l'ovulation. Utilisé comme contraception d'urgence, un comprimé est à prendre aussitôt après le rapport sexuel, soit dans les 12 heures et au plus tard dans les 72 heures. Dans le cas de vomissement 3 heures après la prise, renouvelez-le immédiatement. Toutefois, une prise tarvide du Norlevo diminue fortement son efficacité, il doit être pris le plus tôt possible. Le laboratoire HRA Pharma propose également EllaOne, une pilule contraceptive dont l'efficacité est plus longue et peut être prise plus tard.
Quant à celles qui souhaitent faire usage d'une méthode naturelle, nos pharmaciens recommandent le moniteur de contraception Clearblue. Sans effet secondaire, cette méthode est le meilleur moyen d'identifier les jours les plus risqués en cas de rapports sexuels non protégés. Le moniteur fonctionne en détectant les changements hormonaux des urines à l'aide d'une bandelette réactive. Ayant une fiabilité de 94 %, l'usage de ce moniteur est conseillé aux femmes ayant un cycle menstruel compris entre 23 et 35 jours.
Il est important de porter à votre attention que mis à part les préservatifs, ces produits n'ont aucune action contre la transmission des maladies sexuellement transmissibles.
Choisir sa contraception n'est pas une chose aisée. Si généralement cela passe par l'usage de dispositifs et de médicaments contraceptifs, les méthodes naturelles sont aussi recherchées. Parmi les techniques connues, il y a le « coït interrompu ». Cependant, il existe également ce qu'on appelle la méthode Ogino. Chez les femmes à cycle régulier, il s'agit de s'abstenir durant les jours fertiles. Généralement, cette période est située 5 jours avant l'ovulation et 3 jours après. Une ovulation demeure cependant imprévisible et peut survenir à n'importe quel moment. Citons ensuite la méthode des températures qui consiste à déterminer la période d'ovulation suivant la température du corps. Par rapport à la température habituelle, celle de la femme augmente de 0,2 à 0,4 degré Celsius au moment de l'ovulation. Pour ce faire, la prise de température est à faire chaque matin avant de se lever. Notez que l'ovule à une durée de vie de 24 heures tandis que les spermatozoïdes restent actifs jusqu'à 5 jours. Outre cela, existe l'observation de la glaire cervicale ou méthode Billings. Cette méthode détermine la période d'ovulation en fonction des sécrétions du col de l'utérus. En effet, en période d'ovulation, les sécrétions de la glaire cervicale sont plus abondantes. Cela se caractérise par des écoulements fluides appelés « perte blanche ». Il s'agit donc d'examiner ces sécrétions ou glaires avec les doigts. Pour mettre en pratique la méthode Billings, certaines femmes prélèvent la glaire cervicale au fond de leur vagin avec les doigts puis testent la texture. Au cas où la glaire cervicale s'étire sur plus de 5 cm entre le pouce et l'index, c'est que la femme se trouve dans la période ovulatoire.
Attention, ces méthodes sont rarement fiables à 100%, il y a donc des risques élevés de grossesse indésirée.
Sources : inpes.santepubliquefrance.fr ; brunet.ca ; gynandco.be