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Le cou est parfois soumis à une torsion et une douleur provoquant une difficulté motrice appelée le torticolis. Que cela signifie-t-il exactement ? Quels en sont les causes et comment le prévenir ? Existe-t-il des traitements pour y remédier efficacement ?
Par définition, un torticolis est une contracture ou une contraction involontaire et douloureuse d'un muscle localisé au niveau du cou. Il s'agit principalement d'un traumatisme subit par le gros muscle du cou appelé sterno-cléido-mastoïdien. Le torticolis se déclare généralement au réveil, après avoir dormi dans une mauvaise position. Il survient également après un effort ou est causé par mauvaise position dans la journée devant son ordinateur par exemple. Bien plus fréquente chez la gent féminine que chez les hommes, cette contracture responsable des douleurs à la nuque peut tout à fait toucher d'autres muscles tels que le muscle trapèze. Au niveau des vertèbres cervicales, le torticolis entraîne une position anormale du cou et de la tête. Il s'accompagne également d'un raidissement musculaire plus ou moins douloureux.
En effet, le cou se constitue essentiellement d'un réseau multiple de petits muscles fonctionnant en synergie afin de soutenir la tête et son poids, soit environ 4 à 5 kg. Indépendants, ses muscles sont soumis à un système nerveux « automatique » qui se charge de synchroniser et d'harmoniser la contraction lors des mouvements de la tête. À l'instar des haubans, les câbles chargés de maintenir l'équilibre entre le pont et le mât d'un voilier, le bon fonctionnement de ce système repose tout spécialement sur une bonne répartition des forces. Lorsque la responsabilité d'une mauvaise position pendant le sommeil ou de la fatigue est en cause, cela signifie que le mécanisme régulateur a connu une baisse d'efficacité. Les muscles se désynchronisent, le système réagit alors en provoquant une contracture. Ce blocage douloureux ou raideur associée à un mal au cou donne souvent l'impression qu'un muscle quelconque s'est déplacé. Cela est alors imputé à un mouvement banal souvent qualifié de « faux mouvement ».
Dans la majorité des cas, le torticolis est lié au syndrome d'hyposommeil. Il s'agit alors de torticolis bénin. Le sujet a « mal dormi », il est fatigué, car il a subi ce que les chercheurs appellent le trouble fonctionnel dû à la désynchronisation des mécanismes du sommeil. Il est aussi souvent associé à un « faux mouvement ». De manière générale, le torticolis bénin apparaît à la suite d'une mauvaise posture pendant le sommeil, d'un mouvement brusque, d'une fatigue aiguë ou d'un surmenage. Cependant, le torticolis peut avoir d'autres origines. Le torticolis d'origine congénital peut être osseux, musculaire ou postural. Il affecte généralement quatre enfants sur mille. Le torticolis traumatique survient à la suite d'une hyperextension, d'une hyperflexion ou d'une rotation cervicale brusque et brutale. Dans ce cas-ci, un examen neurologique ou une radiographique doit être systématique afin de distinguer les entorses critiques, pouvant provoquer des instabilités, des entorses bénignes. Dans le cas d'un traumatisme violent appelé torticolis traumatique, cela implique souvent des lésions graves pouvant être associées à des signes neurologiques.
Il est aussi possible d'évoquer le torticolis neurologique. Il est alors la cause d'une tumeur localisée dans la partie arrière du cerveau ou dans la moelle épinière située dans la région cervicale. Il peut par ailleurs être provoqué par une malformation située entre le cerveau et la moelle épinière et se caractérise par une raideur prononcée de la partie supérieure de la colonne appelée rachis cervical. Lorsque le torticolis survient brusquement et s'accompagne de contractions musculaires violentes, l'on évoque le torticolis spasmodique. Il est souvent dû à une irritation chronique du nerf spinal. Ce nerf ramifie le muscle sterno-cléido-mastoïdien et contrôle l'ensemble de l'organisme. Souvent observé chez les enfants atteintes d'une otite suppurée, le torticolis auriculaire de Gellé est une forme secondaire de torticolis. Il est dû à une irritation du muscle sterno-cléido-mastoïdien lorsque le sujet subit d'une lésion à l'oreille. Enfin, le torticolis symptomatique, pouvant avoir des origines post-traumatique, infectieuse ou neuro-articulaire, est une forme de torticolis qui peut cacher une maladie sous-jacente. Cela peut être les signes spécifiques d'une affection pouvant toucher les vertèbres et se traduit par un penchement de la tête vers le côté de manière prolongée.
Bien que bénin, la plupart du temps, le torticolis peut à long terme provoquer des problèmes d'insomnies. Cela est souvent le cas lorsque le torticolis est chronique ou répétitif. Ces accès sont fréquents chez les femmes âgées de plus 35 ans souffrant d'arthrose cervicale. La fréquence des torticolis nécessite dans ce cas que le sujet fasse un bilan afin de déterminer si les causes peuvent être tumorales ou neurologiques. Il est important cependant de ne pas négliger les infections des dents et de la gorge, car un éventuel gonflement des ganglions peut amener un torticolis. Lorsque les douleurs s'apparentent à une hernie discale, il faut également se soumettre à des examens supplémentaires pour identifier si une partie du disque intervertébral s'est déplacée et si les fibres nerveuses sont affectées. La majorité des torticolis disparaissent d’eux-mêmes en seulement deux, voire trois jours. Cependant, certains torticolis peuvent révéler une affection plus grave, qu’il est primordial de diagnostiquer rapidement. Pour cela, le patient, et plus particulièrement s’il s’agit d’un enfant, doit passer des examens biologiques, radiologiques et neurologiques.
Lorsque le torticolis est le résultat d'un trouble fonctionnel comme dans le contexte d'une fatigue ou d'un surmenage, le traitement standard privilégie l'association de repos et de médicaments, notamment des anti-inflammatoires et des antalgiques. Les médicaments ayant un rôle de décontractant musculaire ou « myorelaxants » sont aussi souvent utilisés. Sur le site de la pharmacie en ligne Illicopharma, des traitements sont proposés par nos pharmaciens pour traiter le torticolis. Des antalgiques composés de paracétamol sont proposés afin de combattre les douleurs. Vous trouverez par exemple sur notre site le Doliprane 1000 mg et 500 mg en comprimé ou en gélule. Cet antalgique est à prendre durant ou entre les repas en respectant un intervalle de 4 à 6 heures entre chaque prise. Les personnes souffrant d'une insuffisance rénale doivent toutefois attendre 8 heures entre deux prises. Les doses de 1000 mg sont réservées uniquement à l'adulte.
Notez que ces antalgiques existent sous forme de cachets effervescents et en solution buvable. Outre le Doliprane 1000 mg, nos pharmaciens peuvent vous proposer l'Efferalgan 1000 mg ou les comprimés effervescents EfferalganMed 1000 mg des laboratoires UPSA. À base de paracétamol, ces médicaments sont disponibles en vente libre sur notre site. Ils sont conseillés pour soulager le mal de cou en cas de torticolis.
Les coussins thermiques Actipoche cervicale et trapèze soulagent pareillement les douleurs musculaires au niveau du cou. Ce coussin s'utilise à chaud pour apaiser les torticolis. Pour ce faire, placez le coussin dans un micro-ondes réglé à 1000 watts durant 20 secondes ou plongez-le dans de l'eau frémissante durant une minute. Remettez-le ensuite dans sa housse avant de l'appliquer sur la région à soulager durant 20 à 30 minutes.
Choisissez également les patchs autochauffants nuque épaule de la marque Thermacare. Cette technologie brevetée est tout aussi efficace pour soulager les contractions musculaires localisées sur la nuque. En lot de deux dans chaque emballage, ces patchs contiennent des alvéoles qui chauffent au contact de l'air et apportent ainsi une sensation de confort tout en soulageant la douleur. Ils sont à usage unique et sont conçus pour épouser parfaitement la forme du cou. Disposant de scratch ajustable et de parties adhésives, le patch est à porter durant 8 heures toutes les 24 heures.
Le torticolis engendre des douleurs soutenues au niveau du cou. Le spasme musculaire à l'origine empêche et limite souvent les mouvements de la tête. Afin de prévenir ce raidissement douloureux, l'adoption d'une bonne posture au quotidien ou au travail est une excellente prévention. Soumettre les muscles concernés à des exercices est aussi idéal pour les renforcer, les rendre souples et mobiles. Parmi les exercices, le renforcement des fléchisseurs du cou consiste à s'adosser au mur en étant assis, les jambes allongées. Reculez la tête tout en maintenant le cou immobile comme dans un mouvement d'acquiescement pendant 10 secondes. Ce geste est à répéter environ 15 fois. Faites également un exercice de mobilité en vous mettant assis ou debout, mais bien droit. Effectuez un mouvement de rotation de la tête de manière à ramener le menton en parallèle à l'épaule puis revenez dans une position neutre. Répétez le geste dix fois pour chaque côté. En adoptant une posture bien droite contre le mur, assis ou debout, un étirement en inclinaison latérale renforcera également le cou. Tête contre le mur, rentrez légèrement le menton et amener votre oreille au niveau de l'épaule. Maintenez la position penchée en accompagnant le mouvement avec une main sur la tête et une autre sur la base du cou, côté opposé par rapport au penchement. Remontez légèrement le menton afin de ressentir l'étirement. Répétez cet exercice de chaque côté 10 fois sans provoquer la douleur.
Notez qu'un torticolis se résorbe généralement de lui-même au bout de 3 à 4 semaines sans traitement. Les blessures ayant été incorrectement traitées peuvent cependant entraîner à long terme une usure précoce des articulations. Les risques de récidives sont alors plus importants et peuvent amener à des problèmes plus sérieux à l'avenir.
Sources : santemagazine ; passeportsante