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Si les résultats d'études relatives à la fréquence de la maladie hémorroïdaire restent très variables, il est estimé qu'aujourd'hui, une personne sur deux âgée de 50 ans et plus est sujette aux hémorroïdes. Incommodante, douloureuse et surtout tabou, cette maladie touche à peu près autant de femmes que d'hommes.
Les hémorroïdes ? Concrètement, c'est un ensemble de vaisseaux installé au niveau du rectum. Cet ensemble est composé de 2 réseaux distincts : le réseau externe et le réseau interne. Le réseau externe est situé sous l'épiderme, sur le bord de l'anus, tandis que le réseau interne, lui, comme son nom l'indique, est situé plus profondément, juste en dessous de la muqueuse du canal anal. Tous les troubles relatifs à ce réseau sont qualifiés dans le langage courant comme des hémorroïdes. Les hémorroïdes se manifestent par une inflammation et une dilatation des veines hémorroïdaires. Touchant aussi bien les femmes que les hommes, la crise hémorroïdaire est généralement bénigne, mais peut néanmoins s'avérer être particulièrement incommodante et douloureuse.
Selon que le trouble touche le réseau interne ou le réseau externe, il est possible de distinguer 2 types d'hémorroïdes : les hémorroïdes internes, et les hémorroïdes externes. Les hémorroïdes externes sont reconnaissables aux caillots bleus qui se forment dans les veines dites « thrombosées » (car elles prennent également cette couleur). Si le caillot n'est concrètement pas nocif pour la santé, il est toutefois bon de noter qu'il est très douloureux et qu'il doit impérativement être enlevé par un professionnel de santé (gastro-entérologue). Généralement moins douloureuses que les hémorroïdes externes, les hémorroïdes internes créent chez les personnes concernées une désagréable sensation de gène au niveau du rectum. Elles sont également à l'origine de saignements de l'anus, notamment pendant le passage des selles.
Le magazine en ligne PasseportSanté rappelle d'ailleurs que si les hémorroïdes externes sont aussi sensibles, c'est en raison du nombre important de fibres nerveuses sensitives présentent dans cette partie du corps. Les crises hémorroïdaires, quoiqu'elles soient très douloureuses, s'estompent peu à peu et disparaissent d'elles-mêmes au bout de 1 à 2 semaines environ. Des crèmes antihémorroïdes, des suppositoires contre les hémorroïdes et différents comprimés adaptés comme la diosmine peuvent néanmoins être utilisés pour soulager les troubles et les inconforts qui y sont liés. Toutefois, il est bon de noter que les traitements contre les hémorroïdes à prendre pendant la grossesse diffèrent complètement. Apparaissant généralement à partir du 6e mois de grossesse, les hémorroïdes de grossesse doivent rapidement être prises en charge par des professionnels qualifiés.
Plusieurs facteurs dont principalement les troubles du transit intestinal, peuvent être à l'origine des hémorroïdes. Les efforts fournis de façon prolongée pour évacuer une selle, dans le cas d'une constipation, tout comme le fait de rester longtemps sur le siège des toilettes et le fait d'utiliser des laxatifs, peuvent favoriser les crises hémorroïdaires. Autres facteurs considérés comme provoquant les hémorroïdes ? La sédentarité et à contrario, la pratique d'efforts physiques violents et de certains sports comme l'équitation ou le cyclisme. Il est en outre bon de noter que la consommation abusive de café, d'épices, d'alcool et de boissons gazeuses contribue à accroître la sensibilité accrue aux crises hémorroïdaires.
Il est par ailleurs important de spécifier qu'il existerait également une prédisposition génétique aux crises hémorroïdaires. Pendant la période de grossesse, c'est généralement l'association de la congestion pelvienne, avec la gêne du retour veineux ainsi que la stimulation hormonale qui est à l'origine du risque accru de crise hémorroïdaire. Les efforts de poussées fournis pendant l'accouchement peuvent en être aussi l'origine. Dans ce cas précis, notez que les symptômes ont tendance à disparaître plus rapidement.
La maladie hémorroïdaire se traduit par 4 symptômes spécifiques : le saignement également appelé « rectorragie », l'impression d'avoir une boule dans l'anus, la douleur anale et la démangeaison. La « rectorragie » ou hémorragie hémorroïdaire est faite de sang rouge rutilant peu abondant, mais susceptible d'éclabousser la cuvette des toilettes. Généralement anodine, la « rectorragie » peut néanmoins provoquer une anémie, notamment lorsqu'elle devient trop fréquente. La « procidence hémorroïdaire » qui se manifeste par l'impression d'avoir une boule dans l'anus est en réalité une externalisation des hémorroïdes internes. Selon les cas et l'évolution du trouble, la procidence peut-être classée en plusieurs stades : allant de I à IV.
Les hémorroïdes internes entrent dans le stade I du trouble lorsque pendant les poussées, les hémorroïdes font saillie dans le canal de l'anus, mais ne s'externalisent pas encore. Au stade II de l'évolution du trouble, les hémorroïdes s'externalisent après l'effort, mais réintègrent le canal de manière spontanée. Au stade III, la réintégration ne se fait plus de manière naturelle. En effet, à cette étape du trouble, il faudra pour chaque personne concernée procéder à la réintégration manuellement, en y effectuant une pression des doigts. Lorsque le stade IV de l'évolution est atteint, il est bon de noter que la procidence hémorroïdaire devient permanente. La douleur anale figure également parmi les signes les plus fréquents des hémorroïdes. Selon qu'elle soit pulsatile ou permanente, les professionnels de santé peuvent évoquer soit un abcès, soit une thrombose, soit une fissure anale.
Seuls des examens approfondis peuvent déterminer avec exactitude l'origine du problème. Très handicapante, la douleur peut, selon les cas, s'accompagner de sensation de pesanteur et de chaleur au niveau de la zone anale. Avec la sensation douloureuse apparaissent également des démangeaisons extrêmement désagréables. Il est bon de rappeler que les crises hémorroïdaires durent généralement 1 à 2 semaines. Des complications peuvent toutefois avoir lieu. En effet, lorsque les hémorroïdes ne sont pas prises en charge comme il se doit, des complications peuvent se produire : les selles prennent une teinte noire, la température corporelle augmente et dépasse rapidement les 38 °C, les symptômes deviennent si douloureuses qu'ils deviennent insoutenables. Dans tous les cas, il est important de noter que des médicaments vendus sans ordonnance et parfaitement adaptés peuvent facilement être achetés sur les pharmacies en ligne autorisées comme Illicopharma.
Différents traitements et soins peuvent aujourd'hui être utilisés pour soulager les désagréments dus aux symptômes des hémorroïdes. Fabriqués par les laboratoires Johnson & Johnson, les produits de la marque Titanoréïne ont été formulés dans le but de traiter les hémorroïdes chez l'adulte. Proposée en tube de 40 g sur notre pharmacie en ligne, la crème Titanoréïne est un médicament destiné à un usage local. Formulée à partir d'actifs aux actions cicatrisantes et protectrices, cette crème soulage non seulement les douleurs symptomatiques des hémorroïdes, mais calme également les sensations de démangeaisons et de brûlures liées au trouble. Strictement indiquée pour un traitement de courte durée, cette crème s'applique au quotidien, matin et soir, après chaque évacuation de selle.
Efficaces, les suppositoires Titanoréïne proposés par les laboratoires Johnson & Johnson en boite de 12 sont également recommandés pour le soin des symptômes des hémorroïdes. 1 ou 2 suppositoires par jour, suffisent amplement pour calmer les inconforts. Les crèmes, tout comme les suppositoires de cette marque sont des médicaments, dont la vente est autorisée sans ordonnance. Il est néanmoins conseillé de respecter scrupuleusement les consignes et les doses recommandées ainsi que la durée de traitement conseillée. Élaborée toujours par le même laboratoire, la crème Titanoreïne Lidocaïne est un médicament, qui comme son nom l'indique est enrichi en Lidocaïne : un principe actif ayant une action anesthésique locale. Cette crème vendue également sans ordonnance est accessible sur le site de la pharmacie en ligne Illicopharma, en tube de 20g.
Dans la liste des traitements contre les crises hémorroïdaires, nos pharmaciens vous recommandent également l'usage des suppositoires Sédorrhoïde et de la crème Sédorrhoïde, deux médicaments efficaces contre les hémorroïdes. Disponibles en boite de 8, les suppositoires Sédorrhoïde des laboratoires Cooper ont été créés à partir d'une association de benzocaïne : un anesthésique local avec des principes actifs aux propriétés décongestionnantes, antiseptiques et anti-inflammatoires. Élaborée à partir de cette même formule, la crème Sédorrhoïde est à utiliser dans le traitement des symptômes des hémorroïdes : sensations de brûlures, douleurs, et démangeaisons anales.
Pour soulager les inconforts des hémorroïdes, Illicopharma propose également les comprimés de Daflon 500 mg, un médicament efficace élaboré par le laboratoire pharmaceutique Servier. A base d'actifs aux propriétés veinotoniques et protectrices, ces comprimés pelliculés stimulent non seulement la circulation sanguine, mais luttent également contre les cas d'altération des vaisseaux capillaires. Il est possible d'acheter ces médicaments en boite de 60 comprimés. En cas de crises hémorroïdaires, il est en outre recommandé de prendre pendant les 4 premiers jours : 6 comprimés et de réduire ensuite la dose à 4 comprimés au quotidien, durant seulement 3 jours. La prise doit être faite pendant le repas.
Conçue par le laboratoire Boiron, la pommade rectale de la marque Avenoc est également un médicament formulé pour soulager les symptômes des hémorroïdes. Cette pommade présentée en tube de 30 g a été créée à partir d'une combinaison d'amyléine et d'extraits de plantes. Ce médicament s'applique localement, 3 à 4 fois au quotidien, en couche mince et uniquement après avoir pris le temps d'effectuer une toilette locale. Pour un effet optimisé sur les désagréments, il est en outre conseillé de prolonger le traitement pendant encore quelques jours après la disparition des symptômes. Ce médicament est également disponible sous forme de suppositoires sur notre pharmacie en ligne Illicopharma. Ces suppositoires de la marque Avenoc sont présentés en boite de 10.
Guérir comme prévenir les risques d'hémorroïdes implique un changement important dans l'hygiène de vie et l'alimentation des personnes concernées. Pour éviter les hémorroïdes, il est par exemple bon de nettoyer soigneusement la région anale après les selles. L'usage des savons est dans ce cas précis non recommandé. Les lingettes, comme celles pour bébés, sont plus douces et donc plus appropriées. Les papiers hygiéniques imbibés de lotions sont également adaptés. Lutter efficacement contre les hémorroïdes, c'est adopter également un régime alimentaire riche en fibres : pains de grains entiers, céréales, légumes et fruits entre autres. En plus de ramollir les selles, les fibres en augmentent également le volume, ce qui permet de faciliter leur expulsion. Les collations, les alcools et autres aliments piquants à l'instar des épices sont par ailleurs à bannir complètement du régime alimentaire. Pratiquer la marche, pendant une vingtaine de minutes par jour, est un bon moyen de se maintenir en forme et de stimuler naturellement le transit intestinal.
Pendant les crises, certaines bonnes habitudes et réflexes peuvent aussi aider à réduire la douleur. Lorsque les crises surviennent, il est par exemple conseillé de rester assis et de contrôler sa respiration même si la douleur est très intense. La pratique de bains de siège chauds durant une crise est très fréquente, mais pourtant déconseillée. La chaleur a en effet tendance à favoriser la dilatation des veines. Enfin, il faudra penser à éviter absolument d'avaler de l'aspirine ou de porter des vêtements serrés pendant une crise. L'aspirine a tendance à augmenter les risques d'hémorragies pendant les crises hémorroïdaires. La pratique d'exercices physiques de façon régulière (excluant le vélo et l'équitation) est en outre conseillée. En cas de constipation, il faudra en outre pour chacun veiller à utiliser uniquement des laxatifs doux, pour stimuler l'évacuation des selles.
La mise en œuvre d'un traitement instrumental peut être envisagée. Selon les cas, des injections sclérosantes, une photocoagulation via une sonde infrarouge ou une destruction par laser peuvent être indiquées. Les ligatures élastiques (fréquentes dans le traitement des hémorroïdes de stade I ou II), la cryothérapie ainsi que la chirurgie sont des solutions qui peuvent également être proposées. Ces solutions ne sont généralement présentées aux personnes souffrant d'hémorroïdes qu'en dernier recours. Dans tous les cas, l'idéal sera tout simplement de réduire les risques de crises en adoptant les bons gestes au quotidien.
Sources : ooreka.fr ; allodocteurs.fr ; dossierfamilial.com