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La contraception est un ensemble de moyens destinés à provoquer une infécondité temporaire chez la femme. En fonction de la méthode utilisée, la contraception vise à bloquer l’ovulation, empêcher la rencontre entre un spermatozoïde et l’ovule ou éviter l’implantation d’un œuf.
La contraception par voie orale est considérée comme la méthode contraceptive la plus fiable et la plus courante. En effet, 46% des femmes y ont recours. Les contraceptifs oraux contiennent de l’éthinylestradiol, c’est-à-dire un estrogène de synthèse et un progestatif de synthèse.
En bloquant la production de l’hormone folliculostimulante (FSH) et de l'hormone lutéinisante (LH) au niveau du cerveau, ces deux hormones bloquent par conséquent l’ovulation. Elles réduisent également la mobilité des spermatozoïdes et font en sorte que l’état de l’utérus soit inapte à accueillir l’œuf.
Le corps de la femme est rythmé par le travail effectué par les ovaires, fabriquant naturellement deux catégories d’hormones : les œstrogènes à la fin des règles et la progestérone en seconde partie de cycle.
Sur des périodes bien précises du cycle, ces hormones peuvent empêcher l’ovulation, et ainsi le processus de fécondation et d’implantation. C’est à partir de ce principe que la pilule fonctionne. C’est une solution contraceptive hormonale bloquant l’ovulation, ainsi une fécondation et une grossesse.
La pilule, délivrée sur ordonnance par un médecin, suite à un examen gynécologique et médical, est classée en deux grandes familles : les pilules combinées ou estroprogestatives et les pilules progestatives.
En France, les pilules les plus prescrites sont celles dites combinées. Elles proviennent de l’association d’un estrogène synthétique et d’un progestatif de synthèse. Toutefois, la pilule combinée est à proscrire pour les fumeuses âgées de plus de 35 ans, les femmes en période d’allaitement ou ayant des antécédents familiaux de phlébite ou de thrombose. Elle est aussi déconseillée en cas d'accident vasculaire cérébral ou si la personne souffre d’hypertension artérielle, d’obésité ou d’un diabète aggravé.
Composées seulement d’un progestatif de synthèse, à faibles doses, les pilules progestatives ont un mode d’action différent de celui des pilules combinées. Elles causent un épaississement de la glaire et un changement de la muqueuse de l’utérus. Elles bloquent cependant rarement l’ovulation.
La pilule est efficace uniquement si elle est prise correctement et sans oubli comme le souligne le médecin militant féministe Martin Winckler sur son site.
La pilule du lendemain est également une méthode de contraception orale. Il s’agit d’une contraception d’urgence qu’une femme peut utiliser dans les 3 à 5 jours suivant un rapport sexuel risqué ou non protégé. Cette contraception ne doit en aucun cas, remplacer la contraception habituelle.
À l’instant des contraceptifs hormonaux, la pilule du lendemain peut ne pas convenir à toutes les femmes et engendrer des effets secondaires légers ou plus sévères.
Différentes méthodes de contraception hormonale sont également proposées aux femmes qui souhaitent éviter une grossesse. Parmi ces méthodes, on peut citer la pose de l’anneau vaginal contraceptif utilisable pendant trois semaines.
Les dispositifs intra-utérins quant à eux son posés dans l’utérus et libèrent un progestatif afin d’empêcher la nidation de l’œuf et bloquer les spermatozoïdes au niveau du col. Enfin, l’on notera l’implant progestatif. Il s’agit d’un bâtonnet à insérer à l’intérieur du bras qui produit une faible dose de progestatif pendant trois ans.
Aujourd’hui, plusieurs femmes ont recours à la contraception non hormonale. Parmi ces méthodes, on peut citer la pose du stérilet en cuivre en forme de T placé par un gynécologue dans la cavité de l’utérus pour trois ans. Ce stérilet empêche ainsi la fécondation de l’œuf et son installation. D’autres dispositifs de contraception non hormonale sont également efficaces, à savoir les capes cervicales en silicone ou les diaphragmes placés au niveau du col de l’utérus.
Généralement couplées avec des spermicides, ces méthodes empêchent le passage des spermatozoïdes. Le spermicide a pour but d’éliminer les spermatozoïdes et éviter ainsi tous risques de fécondation. Le spermicide se présente sous la forme d’une crème, d'un ovule ou d'un tampon. Les préservatifs masculins et féminins empêchent quant à eux le contact du sperme avec le vagin et le col de l’utérus. En plus d’être un moyen de contraception, le préservatif permet également d’éviter les maladies sexuellement transmissibles.
La contraception définitive vise quant à elle à une stérilisation définitive de la femme. Elle supprime de manière irréversible les possibilités de grossesse. Deux méthodes permettent de recourir à ce type de contraception : la ligature des trompes et le dispositif Essure. Dans le premier cas, les trompes seront sectionnées ou agrafées, tandis que dans le second cas, le dispositif permettra de placer des ressorts au niveau des trompes en passant par le col de l’utérus. Le dispositif Essure est recommandé chez les femmes majeures.
Pour obtenir des informations détaillées sur la contraception ou des conseils pour vous aider à choisir la méthode qui vous convient, contactez-nous par mail ou par téléphone.
Sources : santemagazine ; aufeminin