La gale est une pathologie qui peut concerner tout le monde, sans distinction d’âge et de milieu social. Contrairement à certainement idées reçues, ce n’est pas un synonyme de manque d’hygiène et les personnes touchées ne devraient pas ressentir de la honte. Il est d’ailleurs indispensable de consulter un médecin dans les plus brefs délais dans la mesure où la maladie est particulièrement contagieuse. Quels sont justement les principaux traitements contre la gale ?
La gale
La gale peut toucher et attraper tout le monde, sans distinction de sexe ou autre. N’importe qui pourrait, en effet, en être victime : ce n’est pas une maladie qui concerne uniquement les personnes qui ne feraient pas attention à leur hygiène. Il s’agit, par ailleurs, d’une maladie fort contagieuse qui doit être traitée au plus vite : la guérison ne se fait pas de façon spontanée. Lorsque le diagnostic est établi, le traitement dure 48 heures.
Le traitement en question consiste à éradiquer le parasite tout en faisant en sorte que celui-ci ne se transmette. Concrètement, il s’agit non seulement de traiter la personne qui est touchée, mais également les gens de son entourage, même dans le cas où ces derniers n’affichent aucun symptôme. Parallèlement, il est nécessaire de traiter l’environnement, à savoir tout le linge de maison, la literie sans oublier les canapés. Les traitements doivent se faire en même temps pour une efficacité maximale.
Le traitement de la gale
Le traitement de la gale se fait donc à deux niveaux : les personnes et l’environnement. Concernant les personnes, deux alternatives sont envisageables.
- Le traitement local se présente sous trois formes. D’abord la lotion benzoate de benzyle qui s’applique en badigeonnant tout le corps en utilisant un pinceau plat. Il est nécessaire d’en enduire tout le corps même les ongles, les organes génitaux externes ainsi que les plantes des pieds et la paume des mains. Il ne faudra néanmoins pas en mettre au niveau du visage et du cuir chevelu. Il y a ensuite l’esdépallétrine associée au butoxyde de pipéronyle, un aérosol à pulvériser également sur l’ensemble du corps, toujours en n’en mettant pas au niveau du visage et du cuir chevelu. L’usage du crotamiton est également envisageable, mais celui-ci s’utilise principalement pour combattre les nodules scabieux. Quel que soit le produit utilisé, il est indispensable de suivre scrupuleusement les consignes du médecin et de respecter les éventuelles contre-indications.
- Le traitement par voie orale est aussi envisageable, à savoir l’ivermectine qui se prend généralement une seule et unique fois, à faire passer avec un verre d’eau. En fonction des résultats, il est néanmoins possible qu’une seconde prise soit préconisée.
Concernant le traitement des personnes, en fonction des cas, il est peut s’avérer utile de procéder à un traitement du prurit ou des lésions qui touchent la peau. En fonction du cas, différents médicaments peuvent être prescrits, en l’occurrence des antihistaminiques, des antiseptiques ou encore des antibiotiques. Le traitement additionnel dépend de la manifestation de la maladie. Chez certains patients, de l’urticaire ou de l’eczéma est parfois déploré.
Pour ce qui est du traitement de l’environnement, il est indispensable de procéder à un grand ménage. Le moindre élément doit faire l’objet d’une désinfection. Toute la lingerie, les vêtements, rien n’est épargné. Tout ce qui est susceptible d’être en contact avec la peau doit être nettoyé en profondeur : vêtements et autres seront lavés à la machine à 60°C. Comme le préconise le site du CHU de Nantes. Pour certains objets qui ne peuvent être lavés, la désinfection et la désinsectisation reste nécessaire, faisant alors appel à de la poudre spéciale ou de l’aérosol. En s’y prenant bien, le parasite est éliminé en seulement 24 heures.
Source : Passeport Santé
