Le nombre de personnes souffrant d’allergies a quasiment doublé dans les pays occidentaux. Les cas d’allergies sont particulièrement élevés à l’arrivée du printemps à cause de la libération des pollens. Les symptômes surviennent tous les ans à la même période : nez bouché, picotement des yeux, éternuements incoercibles, etc. La rhinite allergique fait des siennes.
Printemps : gare à la rhinite allergique
Le printemps est synonyme du retour des beaux jours, mais signe le début d’un calvaire pour 15 à 25 % de la population française sujette à la rhinite allergique. Il s’agit de la forme d’allergie la plus courante, accompagnée ou non d’une conjonctivite allergique. La rhinite allergique se manifeste par l’inflammation des voies aériennes supérieures suite au contact avec un agent allergène. Les gênes respiratoires sont alors plus ou moins persistantes.
Néanmoins, la rhinite allergique peut être perannuelle, c’est-à-dire qu’elle peut survenir à n’importe quel moment de l’année. Celle qui se manifeste au printemps est la rhinite allergique saisonnière, dite du printemps. Les pollens libérés dans l’air en cette saison particulière en sont la première cause. Lorsqu’un individu est sujet à une rhinite allergique, les symptômes sont très caractéristiques. Il peut s’agir d’éternuements par salves, de sécrétions claires qui s’écoulent du nez, des deux narines bouchées, de démangeaisons persistantes ressenties au niveau du nez et de la gorge, des yeux larmoyants, d’une respiration parfois difficile suivie d’une fatigue plus ou moins persistante, etc.
Comment savoir s’il s’agit bien d’une rhinite allergique printanière ?
Pour poser le bon diagnostic, il est préférable d’effectuer un test sanguin à l’aide de dispositifs médicaux disponibles en pharmacie. Proposé sous forme de kit sur le site Illicopharma, l’autotest spécial allergie MyTest des laboratoires Mylan est idéal pour déterminer le niveau d’immunoglobuline E dans le sang, dont le taux peut s’élever anormalement lorsque le sujet présente une sensibilité allergique à des agents comme le pollen ou les poils d’animaux. Ce test est fiable, pratique et facile à utiliser. Les résultats apparaissent au bout de 10 minutes. Certains tests cutanés sont adaptés aux enfants dès trois mois.
Allergies du printemps : les traitements possibles
Plusieurs types de médicaments peuvent être prescrits par le médecin en cas de rhinite allergique du printemps, sous forme de spray nasal, de collyre ou de comprimés. Les antihistaminiques permettent par exemple de bloquer certains symptômes d’une allergie comme les écoulements du nez et les picotements de la gorge et des yeux. Quant aux décongestionnants, souvent combinés avec un antihistaminique, ils contribuent à la diminution rapide de l’enflure du tissu nasal. Les corticostéroïdes nasaux sont quant à eux des médicaments qui bloquent également la manifestation de l’allergie. Ils sont surtout utilisés en alternative aux antihistaminiques qui se sont avérés moins efficaces après un traitement. Les corticostéroïdes oraux sont également destinés à traiter les formes plus graves d’une allergie du printemps.
Par ailleurs, la désensibilisation est le seul véritable traitement de fond contre les allergies respiratoires. Ce traitement d’immunothérapie consiste à exposer l’individu progressivement à l’agent allergène pour que son organisme s’adapte, et pour faire disparaître peu à peu les réactions allergiques. La désensibilisation est à la fois curative et préventive. L’allergie au pollen est aujourd’hui bien prise en charge par la désensibilisation aux allergènes. Des injections sous-cutanées régulières sont réalisées pendant une période de 3 à 5 ans, dans un milieu hospitalier ou pas un médecin. La technique de désensibilisation par voie sublinguale est quant à elle apparue plus récemment. Ce traitement consiste à placer le médicament, un comprimé ou une goutte, sur la langue pour laisser fondre doucement. Cette forme de désensibilisation est bien tolérée par l’organisme.
Allergies printanières : comment s’en prémunir ?
Même si les allergies printanières peuvent être traitées, il convient toujours de les éviter. Quelques gestes peuvent suffire pour s’en prémunir. Après une journée à l’extérieur, il est conseillé de toujours prendre une douche. En conduisant, il vaut mieux fermer les vitres pour éviter de contracter d’éventuels agents allergènes portés par le vent. Il faut éviter autant que possible les très longues promenades en forêt.
Laver ses mains et son visage régulièrement, se brosser les cheveux avant de dormir – pour éviter que les allergènes se déposent sur l’oreiller —, sont d’autres gestes simples, mais efficaces pour éliminer les allergènes. Il est également conseillé d’équiper sa maison d’un filtre HEPA ou High Efficiency Particulate Air signifiant. Ce dispositif filtre l’air à travers un système d’aspiration, avant qu’il ne rentre dans une pièce, retenant ainsi les allergènes potentiels hors de la maison.
Le lavage régulier des fosses nasales permet également d’éviter facilement une allergie au pollen au printemps. Illicopharma propose pour cela plusieurs types de produits, dont le spray nasal Stérimar Nez Allergique, en flacon de 50 ml, composé de manganèse. Si vous avez un nez fragilisé à la suite d’une période d’affections allergiques virulentes, optez pour Stérimar Nez Sensible au soufre. Ce produit à base d’eau de mer physiologique contribue à la régénération des cellules muqueuses, tout en assurant un nettoyage parfait des fosses nasales.
Le produit adapté à toute la famille est le Spray Nasal 3 Chênes en flacon de 50 ml, composé de sept principes actifs qui assurent une parfaite hygiène des fosses nasales, utilisable dès 6 ans.
Sources : Passeport Santé – France Soir