Au-delà des thérapies comportementales, plusieurs aides médicamenteuses sont efficaces pour lutter contre le tabagisme. Patchs, gommes et inhalateurs réduisent ainsi les sensations d’irritabilité, d’anxiété ou de tristesse.
Les différentes méthodes de sevrage pour arrêter de fumer
Si les cures cognitives et les accompagnements psychologiques ont prouvé leur efficacité dans la lutte contre le tabagisme, les aides médicamenteuses permettent à celui qui souhaite arrêter de fumer de le faire plus sereinement. Libérant de la nicotine au cours de la journée, le patch comme celui de la marque Nicopatch permet entre autres de jauger le taux de nicotine en fonction du degré de dépendance à la cigarette.
Parfumée, la gomme de Nicorette est également l’un des meilleurs moyens pour oublier le tabac dans un court délai. Il suffit d’en mâcher lorsque l’envie de fumer se fait ressentir. Aux fruits, à la menthe fraîche ou glaciale, ces compléments sont à croquer pour juguler le manque de nicotine. Il en est de même pour les pastilles à sucer, dont la fabrication est la spécialité de la marque Nicopass.
Quelle que soit la forme du produit substitutif nicotinique choisi, le traitement varie entre 6 semaines et 6 mois. Comme le mentionne si bien le site d’information tabac info service, la durée du traitement et la dose à prendre ou à utiliser dépend entièrement du niveau de dépendance de chaque fumeur. Quand cela s’avère indispensable, il est possible d’utiliser plusieurs formes de substitut nicotinique de façon simultanée. L’avis d’un professionnel de santé est toutefois nécessaire.
Comment bien gérer une cure anti-tabac ?
Les risques de rechute menacent souvent les fumeurs en cure anti-tabagique. Il est ainsi important de se prendre en main pour mieux gérer le sevrage. La reprise d’une activité sportive est l’une des démarches les mieux conseillées pour éviter la prise de poids durant cette période. Le vélo, la marche ou le jogging matinal au quotidien comptent parmi les disciplines adaptées.
Pour atténuer les sensations d’anxiété et d’irritabilité, il est également conseillé de profiter de l’économie financière induite par l’arrêt du tabac en se faisant tout simplement plaisir. Soins cocooning en centre de bien-être, emplettes et autres séances de relooking aident à mieux gérer les envies de récidive. Certains troubles liés à une mauvaise hygiène de vie peuvent par ailleurs apparaître pendant la cure.
Le recours au patch, à la gomme et aux pastilles peut ainsi être combiné à la prise de produits anti-stress, notamment ceux issus de la phytothérapie. Ces produits aident également à se détendre et à retrouver le sommeil souvent perdu pendant la cure anti-tabac.
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Source : sante.lefigaro.fr.